Ce matin, le faux chirurgien esthétique comparraisait devant le tribunal correctionnel de Marseille pour exercice illégal de la médecine. Ce volet du dossier n'avait pas encore était examiné par la justice.
Michel Maure, le faux chirurgien esthétique comparaissait une nouvelle fois pour exercice illégal de la médecine. Le procureur a requis contre lui
10 000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer toute profession médicale. Le jugement sera rendu le 7 novembre prochain.
Les images ci-dessous ce matin au tribunal signées Alban Poitevin
Le faux chirurgien esthétique a déjà été condamné.
Du 2 au 13 juin 2008, son procès avait fait la une de l'actualité nationale. Michel Maure était poursuivi par 93 femmes et 4 hommes l'accusant de mise en danger de la vie d'autrui, blessures involontaires, publicité mensongère, tromperie aggravée et travail illégal.
Ils avaient été opérés par le faux chirurgien esthétique entre 2001 et 2004.
Le jugement a été rendu en septembre 2008, Michel Maure écope de 4 ans de prison dont 3 mois fermes et il doit verser entre 2000 et 12 000 euros d'indemnités à ses victimes.
Revoir ci-dessous la vidéo au premier jour du procès avec le témoignage d'une plaignante.
La fuite après le procès
Le docteur Maure n'attend pas le jugement. Au lendemain du procès, il prend le large à bord de son yacht en direction de Gibraltar en violation de son contrôle judiciaire. Mais, quelques semaines plus tard, le 19 août 2008, il est arrêté sur la Costa Brava dans le cadre d'un mandat d'arrêt international.
Il est alors incarcéré à la prison
Le docteur Maure fait appel.
Le faux chirurgien fait appel de sa condamnation ,mais la cour d'appel d'Aix-en-Provence confirme la peine de quatre ans d'emprisonnement dont un avec sursis. Il se voit également signifier l'interdiction définitive d'exercice de la médecine et devra s'acquitter d'une amende de 75 000 euros envers les partie civiles.
Des opérations dans une clinique désaffectée.
Environ 3000 opérations étaient pratiquées chaque année par Michel Maure dans sa clinique pourtant fermée par l'administration en 1995. IL opéraient dans des conditions d'hygiène douteuses avec deux assistantes dans sa clinique Saint Bernard située dans le quartier des Chartreux (4ème arrondissement de Marseille), infligeant souffrances et blessures à plusieurs victimes.