Jérôme Chartier, porte -parole de François Fillon a indiqué avoir observé une procédure de remise de procurations particuliérement surprenante dans les Bouches-du-Rhône
Ce matin les deux candidats à la présidence de l'UMP, François Fillon et Jean-Francois copé revendiquent toujours, chacun de leur côté, la victoire.
Jean-François Copé a répété ce matin avoir remporté la présidence de l'UMP, il a notamment déclaré: " j'attends sereinement que la commission de validation le confirme..... il n'est pas question que l'on prenne en compte les résultats de bureau sur lesquels il y a eu des fraudes ".
A ceux qui l'accuse de "putsch" il a répondu : " tout cela manque de fair-play, il va falloir assez vite que chacun retrouve le sens des responsabilités ".
François Fillon continue lui aussi à affirmer sa victoire il a déclaré ce matin que son décompte des voix confirmait son "avance" face à Jean-François Copé il a aussi appelé à "attendre avec sang-froid" les résultats officiels.
Bernard Debré, soutien de François Fillon a également déclaré : " Nous formulerons un certain nombre de contestations, bien supérieure à celles de Jean-François Copé , le parlementaire a évoqué des procurations suspectes et parlé d' "anomalies très flagrantes"
Le Maire de Bordeaux, Alain Juppé a lancé "un cri d'alarme" estimant que "l'existence même de l'UMP était en cause " et qu'il "fallait arrêter cette confrontation". Alain Juppé a par ailleurs déclaré " je leur ai parlé, Jean-François Copé et François Fillon m'ont dit qu'ils étaient prêts l'un et l'autre à accepter la décision de contrôle des opérations électorales "
Dans les bouches-du-Rhône sur 11 000 militants 7500 se sont déplacés soit une participation de 65%. La fédération du département a également précisé que dans chacun des 22 bureaux de votes deux présidents étaient présents, un pour Fillon et un pour Copé.
Les réactions de Valérie Boyer députée des Bouches-du-Rhône soutien de François Fillon et de Bruno Gilles sénateur-maire du 3eme secteur de Marseille soutien de Jean-François Copé
réactions recueillies par Robert Papin , Alban Poitevin et Emmanuel Zini