Le projet de remettre un Grand Prix de France au calendrier du Championnat du monde de Formule 1, dès 2013, en juin ou en août, n'est plus à l'ordre du jour, sauf énorme surprise peu probable d'ici la semaine prochaine.
Le calendrier 2013 de la F1 doit être validé mercredi à Istanbul, lors du prochain Conseil Mondial de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) mais le dossier français, qui traîne depuis plus de 18 mois, avec des hauts et des bas, ne semble plus être une priorité pour Bernie Ecclestone, le gérant de Formula One Management (FOM).
Alors qu'une petite chance existait encore fin octobre, quand M. Ecclestone a déclaré à Delhi, au GP d'Inde, qu'il était prêt à "trouver une place au calendrier 2013", des problèmes de date et de financement sont venus plomber définitivement cette perspective, au moins pour 2013, selon plusieurs sources proches du dossier qui ne souhaitent pas être citées.
Alain Prost, le quadruple champion du monde de F1, arrivé tardivement en renfort, début novembre, pour une réunion à Abou Dhabi avec M. Ecclestone, a affirmé hier, selon des propos rapportés par le site internet autohebdo.fr, que 2013 n'était plus une possibilité et que le travail continuait en prévision de 2014.
Le circuit du Castellet (Var) était le dernier candidat en lice pour un GP en 2013, jusqu'à ces dernières semaines, sous réserve d'un accord commercial avec M. Ecclestone. Le directeur du circuit Paul Ricard HTTT, Stéphane
Clair, était jeudi à Paris, au siège de la Fédération française de l'automobile (FFSA), partie prenante dans le projet, pour une réunion de l'Association des grands circuits français
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