La préfecture des Hautes-Alpes a annoncé aujourd'hui l'arrêt du "dispositif dédié" aux recherches pour tenter de retrouver les trois alpinistes italiens disparus dans le massif des Écrins depuis près de 10 jours.
"Nous avons malheureusement perdu espoir de retrouver les trois alpinistes vivants, compte tenu du délai normal de survie et des mauvaises conditions météorologiques", a déclaré le préfet des Hautes-Alpes Jacques Quastana, lors d'un point presse à Gap.
"Ce que nous allons faire, c'est non plus dédier un dispositif à la recherche des alpinistes (...) mais continuer les recherches sur le mode normal", c'est-à-dire "dans le cadre des entraînements et des retours de secours", a-t-il ajouté. "Les familles, qui ont salué les autorités françaises, ont quitté Briançon dimanche", a précisé le préfet. Les alpinistes "étaient confirmés mais n'étaient pas équipés pour bivouaquer durant trois nuits", a précisé pour sa part le colonel Robin Joubert, commandant le groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes.
"Nous n'avons jamais réussi à rentrer directement en contact avec les alpinistes. On a exploré toutes les voies possibles et imaginables sans trouver le moindre indice", a déclaré le chef d'escadron Stéphane Bozon, commandant le peloton de
gendarmerie de haute montagne(PGHM) de Briançon, en présentant à la presse lesopérations de secours menées par ses hommes.
"Il y a plusieurs hypothèses: les alpinistes sont peut-être enfouis sous un bivouacimprovisé et recouvert de neige. Le groupe peut avoir été emporté par une avalanche mais a pu également chuter dans une crevasse", a-t-il ajouté.
Compte tenu de la balise GPS et des contacts téléphoniques entre les alpinistes et leurs proches, la gendarmerie estime que le groupe est descendu par le versant isérois du Massif des Ecrins.