Eric Jouveaux président de "Pour salin commune " affirme que l'association ira en cassation. Hier, le tribunal adminsitratif a réjété son appel, renvoyant une fois de plus la volonté d'indépendance dansles marais salants. L'association avait entamé cette procédure contre l'arrêt préfectoral de 2007 refusant la création d'une commune à Salin-de-Giraud.
En novembre 2007, au village à 40 Kms d'Arles au ledemain du "NON" du préfet de l'époque Michel Sappin, les saliniers rencontrés se sentaient incompris
Pierre Brun, Jean Claude Butti, Sophie Villevieille et Serge Orru répondaient à Jean-Louis Boudart et Françis Di Cesare
Salin-de-Giraud est "sorti de terre" à la fin du XIXème quand le sel devient une richesse industrielle. Le travail des salins amenera ici des migrants d'autres régions de France et d'autres pays de la Méditerranée.
"Pour Salin commune" s'appuie sur l'ancienneté de la revendication d'indépendance qui remonte à 1904, renouvellée six fois depuis.En juin 2002, l'association avait organisé un référendum, 69 % des saliniers s'étaient prononcés en faveur de la séparation.
Aujourd'hui, il y a 2000 habitants au village, (env 4000 dans les années 60) et il y a surtout une économie en perte de vitesse ( ne reste que l'exploitation du sel industriel (Solvay, Salins du Midi) et des questions de développement se posent avec force. Se détacher pour se donner des moyens, rester relier avec un pont ou un bac, profiter de la nature et de sa situation particulière dans le parc de Camargue... un débat toujours d'actualité dans ce " bout du monde " où les conflits de l'eau, salée, douce, l'activité humaine, la nature, l'industrie, l'écologie sont dans un équilibre sans cesse en jeu.