"Tout a été contre nous" a estimé l'entraîneur marseillais après la lourde défaite 3-0 contre Lorient dimanche au Vélodrome.
R: "Rien n'a fonctionné. Quand vous perdez 3 à 0 à domicile, c'est le sentiment qu'on a été à côté, que rien n'a tourné dans notre sens. Jusqu'au penalty, il ne s'était pas passé grand chose même si on n'avait pas été très menaçant. Il y a eu cette action où un penalty peut nous être accordé. Et derrière, une double sanction
avec l'exclusion et le penalty et puis ensuite il y a le 2e but. Ce soir tout a été contre nous, c'est une sale soirée."
Q: Comme contre Lyon, c'est encore une occasion ratée de passer en tête ?
R: "Chaque fois qu'on a la possibilité de prendre un peu d'avance, on a échoué. Contre Lyon, ce soir aussi. On avait la possibilité de prendre des points, on n'y est pas parvenu. Il faut de la détermination, de l'engagement, il faudra réagir à Bastia et à Toulouse. Les deux points par match, c'est un objectif élevé. C'est
une marge restreinte qui nous reste pour atteindre ce ratio. On doit montrer un autre visage, plus de détermination. Il faut arrêter d'avoir des accidents, cela fait trop de situations compliquées. On doit être plus efficace, plus consistant dans les séries de matches. On sait que jusqu'à la trêve, il faut faire appel à des valeurs morales pour passer au-dessus des faits de jeu et des interrogations qu'on peut avoir."
Q: Comment jugez-vous les appels à la démission du président Labrune lancés par les deux virages ?
R: "Il n'y a aucune raison de crier cela contre notre président, ce soir il n'était pas sur le terrain. On est tous à mettre dans la même situation."