Il y a 3 ans, une femme qui habitait au dessus d'un pressing est morte. Son autopsie a révélé la présence de perchlo dans ses organes vitaux. Pour son fils, il s'agit d'un empoisonnement. Le gérant du pressing est mis en examen.
Une machine de nettoyage à sec, condamnée à disparaître. Alain Le Guillou en acheté deux pour plus de 80 000 euros. Il a aussi dépensé 35 000 euros pour mettre aux normes son système de ventilation. Pour les gérants de pressings, l'interdiction du trichloroéthylène, c'est d'abord, de nouvelles dépenses.
Le trichloréthylène, c'est un solvant aussi efficace pour les vêtements sales, que dangereux pour notre santé.
Il y a trois ans, Josée-Anne Bernard est morte, après plusieurs mois passés à respirer les odeurs du pressing situé sous son appartement à Nice.
Son fils est persuadé qu'elle a été empoisonnée.
Hier, il accompagnait au tribunal un expert scientifique venu expliquer au juge chargé de l'affaire les dangers de ce produit.
Pour le fils de Josée-Anne Bernard, l'interdiction est une avancée, mais elle reste insuffisante, car elle ne concerne que les pressings accolés à des habitations ou des commerces.
L'interdiction prendra effet en mars prochain. Mais les machines les plus récentes pourront fonctionner jusqu'en 2022. Le trichloréthylène sera en effet interdit dans tous les pressings, à compter du 1er mars 2013 jusqu'à sa disparition progressive jusqu'en 2022.
Il l'est déjà au Danemark, et aux Etats-Unis.