Nice confirme ainsi sa place de premier aéroport international après Paris. La progression du trafic annuel en hausse de 8,5% sur 2011 s’est vue conforter en 2012, avec une nouvelle progression consécutive de 7,4 % à fin décembre 2012.
Malgré des grèves successives et les conditions météo défavorables en début d’année, ainsi que l’incidence du printemps arabe, l’ aéroport Nice Côte d’Azur reste un pilier d’attraction autant pour le tourisme que pour les affaires, grâce au territoire concentrant une palette d’évènements internationaux porteurs de trafic sur toute l’année (Midem, Mipim, Festival du Film, Grand Prix de F1, Iron man, Yacht shows, Mipcom, etc…).
Un été de tous les records : 5 mois d’affilée dépassant le million de passagers
Avec la conjonction du Festival du Film, du Grand Prix de F1 et des week-ends fériés, Mai démarre comme premier mois millionnaire de l'année, ce qui n'était pas arrivé depuis 2008. Juin emboîte le pas avec le premier record de l’année pour la journée du 24 juin où 46 219 passagers ont transité via l’Aéroport Nice Côte d’Azur, pulvérisant le record/journée de 2011. Triple record pour Nice en juillet ! Record passager/jour pour le 15 juillet avec 49 094 passagers (+ 13% du précédent record) suivi du record passager/semaine avec 303 899 passagers ( première fois que le cap des 300 000 est franchi) et record passager/ mois avec 1 325 936 voyageurs (+100 000 que le record précédent). Enfin? septembre ferme la marche en tant que 5ème mois millionnaire sur 2012, il fallait remonter à 2007 pour retrouver une telle conjoncture.Un cocktail gagnant consécutif à la première année d’ouverture des bases Air France et easyJet
Depuis leur ouverture fin mars, l’on peut bien parler d’un « effet bases » qui dope le trafic à la fois domestique et international.Passant de -5,2 % au mois de février à +5,3 % à la fin décembre, le trafic domestique s’est vu redynamisé grâce à une plus grande capacité de sièges offerte par Air France et easyJet . Les lignes de Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse ont été particulièrement plébiscitées, avec un point culminant au mois de novembre, qui enregistre la meilleure variation domestique mensuelle de l'année: +14,9%.
A l’international, les lignes Athènes et Tel Aviv opérées par Air France, tout comme Naples (Air France + easyJet) mais également Barcelone pour easyJet ont contribué à doper le trafic estival.
En 2012, la part du trafic s’est élevé à 61% pour l’international contre 39 % pour le national
En Europe, les flux les plus importants se font avec l’Angleterre (+9,5%), dont la ligne Londres Gatwick ouverte par British Airways. Sur les nouvelles routes également, qui ont bénéficié de la compétition des compagnies (easyJet, Iberia et Vueling sur Barcelone ; à noter + 48% pour l’Espagne cette année qui bénéficie d’un bon réseau, destination de substitution au printemps arabe ); comme sur les routes qui ont vu leur fréquence augmenter (easyJet et Swiss sur Genève / easyJet et Lufthansa sur Berlin ).Le Moyen-Orient suscite toujours plus d’intérêt via Doha avec Qatar Airways (+149% en août !) et Dubaï avec Emirates, qui depuis le 16 octobre a augmenté sa capacité de sièges quotidiens en affectant un Boeing 777. Au départ de Nice, les portes de l’Asie et du Moyen-Orient s’ouvrent de plus en plus grandes.
Un phénomène qui se reflète également au niveau du transport de marchandises
Le fret traditionnel avionné ( 10 018 tonnes annuelles) représente un axe stratégique pour les compagnies moyen et long courriers telles que Qatar, 8ème transporteur au total sur la plateforme niçoise avec 184 tonnes / an ); Delta (1162 t./ an) 2ème transporteur après Emirates (5930 t / an).L'import est en baisse de 11%, tandis que l'export est en hausse de 6%. Autrement dit, les entreprises locales continuent d’exporter à l’international malgré la crise, alors que la région importe moins.
Le fret camionné poursuit sa chute ( -13% de baisse sur l’année due à l’arrêt de l’escale niçoise pour certaines compagnies) au bénéfice du fret express dont le trafic est toujours en forte progression, avec +17% de croissance annuelle, à l'import, comme à l’export (respectivement +14% et +21% sur le cumul annuel) grâce aux expéditions de petits colis liées à l’explosion de la vente en ligne ! (nb: les chiffres mentionnés ci-dessus sont arrêtés à fin novembre 2012).