Après Depardieu, Bardot menace de demander la nationalité russe si les autorités françaises décident d'euthanasier 2 éléphantes à Lyon. (Communiqué de sa main, transmis par sa fondation à l'AFP).
"Si ceux qui ont le pouvoir ont la lâcheté et l'impudence de tuer les deux éléphantes Baby et Népal (...) j'ai pris la décision de demander la nationalité russe afin de fuir ce pays qui n'est plus qu'un cimetière d'animaux", écrit l'ancienne actrice.
Cette annonce intervient en pleine polémique sur l'exil fiscal annoncé de Gérard Depardieu, qui vient d'obtenir la citoyenneté russe auprès du président Vladimir Poutine.
Le sort des deux éléphantes menacées d'euthanasie à Lyon, Baby et Népal, suscite une levée de boucliers des défenseurs de la cause animale depuis la mi-décembre, dont la fondation Brigitte Bardot.
Un pourvoi vient d'être déposé au Conseil d'Etat par les avocats du cirque Pinder pour demander la suspension de l'euthanasie décidée par la préfecture, selon laquelle les deux pachydermes sont atteints de tuberculose. Une affirmation contestée par les associations.
Ce pourvoi n'a pas d'effet suspensif.
Le 21 décembre, le juge des référés du tribunal administratif de Lyon, saisi par le propriétaire des éléphantes, avait donné raison au préfet, qui avait ordonné par un arrêté du 11 décembre l'euthanasie des deux pachydermes, après le décès par tuberculose, une maladie contagieuse de l'animal à l'homme, d'une troisième
éléphante.
Il y a un an, fin décembre 2011, Brigitte Bardot avait remercié avec effusion Vladimir Poutine, son "Premier ministre préféré", pour avoir interdit le commerce des peaux de phoques du Groenland.
"Mon Premier Ministre préféré, je vous souhaite le meilleur pour les mois et les années qui viennent", avait-elle dit.
"Merci infiniment d'avoir toujours été attentif à mes suppliques, je regrette de ne pas bénéficier d'un pareil soutien dans mon propre pays qui est scandaleusement rétrograde lorsqu'il s'agit de défendre les animaux", avait-elle ajouté.