Mathieu Valbuena, titularisé en position de meneur de jeu, en match amical contre l'Allemagne, a encore été très bon et s'installe en EDF. Son but de la tête et son activité incessante ont apporté un véritable plus aux bleus, même si la France s'incline finalement 1-2.
"Valbuena n'est jamais décevant en bleu. Il confirme ses qualités et l'importance de son rôle en bleu": l'auteur de ces paroles élogieuses n'est autre que Bixente Lizarazu, l'expert-commentateur de TF1. Contre l'Allemagne, Mathieu Valbuena a évolué en position de meneur de jeu, au centre, derrière Benzema. Une position qu'il affectionne particulièrement et qu'il occupe à Marseille, avec réussite.
Hier, avec Ribery, il a constamment cherché à aller vers le but, mettant souvent en difficulté les joueurs allemands. Ces deux joueurs ont été les attaquants les plus percutants parmi les attaquants des bleus. Une importante activité de l'olympien concrétisée par un but à la 44ème. Suite à un excellent coup franc de Benzema qui heurtait le transversale, Sissoko remettait la balle de la tête à Valbuena qui marquait à bout portant. Le premier but de la tête en professionnel de cet attaquant de 1m67 (7 saisons à l'OM et 34 buts marqués).
Mathieu Valbuena trouvait ainsi le chemin des filets sous le maillot bleu pour la 4ème fois. En seconde mi-temps, il était tout près d'inscrire un doublé, au terme d'une superbe action où il s'appuyait sur Benzema en une-deux puis, malgré la pression d'un défenseur allemand, il décochait une superbe frappe brossée qui frôlait la lucarne gauche des buts adverses.
Sifflé à l'annonce de son nom, au début du match, il sortait sous les applaudissements, lors de son remplacement par Menez, à 4 minutes de la fin. Sympbole de son activité et de son importance, sur les 4 matchs amicaux de l'ère Deschamps, avec, en moyenne, 53 ballons touchés dans la moitié de terrain adverse, Valbuena est le Français qui présente la meilleure statistique, devant Ribéry (52).
Régulier dans ses performances avec les bleus, Mathieu Valbuena postule plus que jamais à une place de titulaire au poste de meneur de jeu de l'équipe de France.
