Le Corbusier, un an après l'incendie...

Le bâtiment, classé monument historique, continue à panser ses plaies. Plusieurs habitants n'ont toujours pas réintégré leur appartement depuis l'incendie du 9 février 2012.

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Ce jour-là, en début d'après-midi, un feu démarre dans un appartement du 1er étage. Alertés, les marins-pompiers se rendent rapidement sur place. Mais très vite, ils doivent faire appel à des renforts. Le feu se propage aux étages supérieurs. En soirée, de nouvelles flammes lèchent la façade. Les marins-pompiers ne viendront à bout du sinistre que le lendemain. L'immeuble sera entièrement évacué pendant 8 jours. Puis reviendront ceux dont les appartement n'ont pas été touchés par l'incendie. Pour les autres, les dégâts sont importants :
 8 appartements et 4 chambres d'hôtel ont brûlé. 35 autres sont sérieusement endommagés, soit par les fumées, soit par l'intervention des secours. Pendant des mois, l'ensemble de l'aile sud, soit un tiers du bâtiment, sera condamné. 115 familles devront se reloger en urgence, avec l'aide plus ou moins généreuse de leur assurance. Le Corbusier se trouve privé d'une partie de son âme. Car cet immeuble est aimé de ses habitants. Il s'y passe des rencontres culturelles, des "fêtes des voisins" nombreuses, des moments de partage organisés ou spontanés.

Peu à peu, après des mois d'absence dus au désamiantage et aux travaux, les sinistrés ont réintégré leur appartement, les uns après les autres. Il en reste une vingtaine aujourd'hui en attente de retour dans leur bâtiment. Parmi eux, les habitant des appartement brûlés, les plus touchés. 
Le collectif des sinistrés, crée juste après l'incendie, explique la nécessité pour ceux-là, d'obtenir une rallonge financière de leurs assurances. Dans de nombreux cas, ces dernières n'ont aidé au relogement que pour un an. Or, les travaux pour certains devraient encore durer plus d'une année.

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