Le point sur la mobilisation du 1er mai en Provence Alpes

La plus grande manifestation de la région, pour protester contre l'austérité, s'est déroulée à Marseille, où il y avait entre 3 000 et 10 000 dans les rues. Dans les de Gap et de Toulon, on note un défilé avec des syndicats unis.

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A Gap dans les Hautes-Alpes, les manifestants ont défilé main dans la main. 300 personnes ont parcouru le centre-ville. Partout ailleurs dans la région, les syndicats ont défilé séparement. A Toulon, un seul défilé aussi, qui a réuni un millier de personnes.



A Marseille, les cortèges étaient séparés. Partis du Vieux-Port, à l'appel de la CGT, Sud, Solidaires et la FSU, les manifestants se sont rassemblés en milieu de matinée. Une banderole de la CGT-mixité dénonçait la réforme du marché du travail: "l'Ani (accord national interprofessionnel, ndlr), c'est plus de flexibilité et de mobilité surtout pour les femmes, le retour au foyer ? Non merci!". Parmi les manifestants, Josselin, 26 ans, technicien mécanicien chez Arcelor Mittal à Fos-sur-Mer, qui regrette le "peu de mobilisation dans le sud-est" face aux fermetures de Florange et Gandrange, s'est avant tout dit "mécontent" de la politique menée actuellement, et "déçu car il n'y a aucune réaction du gouvernement face à ces fermetures alors que Hollande s'était engagé personnellement".


La CFDT et l'Unsa avaient choisi de leur côté de se rassembler en fin de matinée devant la préfecture des Bouches-du-Rhône tandis qu'au même moment, FO tenait un meeting à son local de Marseille. Parmi les manifestants, des salariés du Grand Conseil de la Mutualité (GCM), placé en redressement judiciaire en novembre 2011, de l'usine Fralib, dont le troisième plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été annulé en justice en février, mais également cheminots, territoriaux, enseignants, retraités, marins, etc.

Ce 1er mai a donné le coup d'envoi d'une série de mobilisations politiques dirigées contre le gouvernement: les communistes et Jean-Luc Mélenchon sonneront la charge contre l'austérité dimanche, date choisie aussi par les opposants au mariage homosexuel pour se rassembler avant leur manifestation nationale du 26 mai.

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