Les familles des victimes de Furiani ont tenu une conférence de presse à Marseille, avant la rencontre OM-SCBastia. LE 5 mai 1992, 18 personnes ont trouvé la mort dans l'effondrement d'une tribune du stade Armand Cesari avant une rencontre entre les deux clubs
Les affiches OM-Bastia rappellent inévitablement le drame de Furiani.
Les images sont encore dans toutes les mémoires. La tribune Nord s'effondre 10 minutes avant la demi-finale de la coupe de France entre le club phocéen et le club corse.
En raison de l'importance de la rencontre la tribune avait été construite quelques jours avant pour accueillir des spectateurs supplémentaires.
Malheureusement la structure métallique a cédé. Bilan : 18 morts et 2357 blessés dont certains grièvement touchés dans leur chair.
François Mitterrand, alors Président de la République, avait promis que plus aucun match ne serait joué un 5 mai en mémoire du drame. Les familles des victimes demandent que cette date soit respectée.
Le procès
L'instruction du procès est close le 4 janvier 1993. Mais le procès ne débute que le 23 avril 1993.
Le procès en appel se déroule à partir du 16 octobre 1995.
Les condamnations
Jean-Marie Boismond (ex-directeur technique de Sud-Tribunes) Vingt-quatre mois de prison ferme, 30 000 francs d'amende (4 573 €).
Michel Lorenzi (ex-vice président de Sporting Club Bastia) Vingt-quatre mois de prison ferme, 30 000 francs d'amende (4 573 €) en première instance. Dix mois avec sursis, 15 000 francs d'amende en appel.
Bernard Rossi (ex-dirigeant de la Socotec, la société qui a effectué le contrôle technique) Dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance. Vingt mois avec sursis en appel.
Étienne Galeazzi (ex-secrétaire général de la Ligue de football Corse) Dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance. Vingt mois avec sursis en appel.
Ange Paolacci (ex-secrétaire administratif de la Ligue de football Corse) Dix-huit mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance. Vingt mois avec sursis en appel.
Yves Bartolini (ex-membre du comité directeur de la Ligue de football Corse) Douze mois ferme et 30 000 francs d'amende en première instance. Dix mois et 15 000 francs d'amende en appel.
Luc Pilard (ex-président de la commission d'organisation de la coupe de France) Dix-huit mois avec sursis en première instance. Vingt mois avec sursis en appel.
Michel Cagnion (ex-directeur général de la FFF) Dix-huit mois avec sursis en première instance. Vingt mois avec sursis en appel.
Raymond Le Deun (ex-directeur du cabinet du préfet) Relaxé
Didier Cauville (ex-directeur départemental de l'équipement) Relaxé
Christian Fill (ex-officier des sapeur-pompiers) Relaxé
Michel Andrei (ex-officier des sapeur-pompiers) Relaxé