Après leur marche sur l'Elysée vendredi dernier, les salariés ont obtenu d'être reçus par les directeurs de cabinet d'Arnaud Montebourg et de Michel Sapin. Objectif, trouver une solution pour l'avenir de la production de sachets de thé à Gemenos
Par trois fois la justice a annulé le plan social. Le Groupe Unilever doit revoir toute sa copie et proposer aux salariés un plan social conforme à la législation.Mais le groupe semble traîner les pieds. Les salariés demandent au Président d'intervenir.
Cela fera bientôt 1000 jours que les salariés de Fralib sont en lutte.
Interview ci-dessous d'un de leur représentant, Olivier Leberquier (CGT) vendredi après avoir été reçu à L'élysée.
Le projet Scop T.I
Par ailleurs, voilà plusieurs mois que les salariés de Fralib ont crée une coopérative pour continuer à produire des sachets de thé à Gemenos. La communauté urbaine de Marseille (MPM) a de son côté racheté les locaux au groupe Unilever. Mais le projet baptisé Scop T.I n'avance pas.
Pourtant, depuis décembre 2012, des réunions se déroulent chaque mois. Autour de la table, se trouvent essentiellement entre les salariés, les représentants et les dirigeants du groupe actionnaire principal Unilever.
Mais Unilever refuse de céder la marque Eléphant aux salariés et de donner à la scoop un volume de sachets de thés à sous-traiter. Les salariés considèrent la marque Elephant comme faisant partie du patrimoine marseillais puisqu'elle a y été créée il y a plus d'un siècle.
Pendant la campagne Présidentielle, François Hollande avait rencontré les salariés de Fralib
Le Président de la République doit honorer ses engagements disent les salariés. Il doit les rendre concrets en mobilisant tous les moyens nécessaires pour imposer de véritables négociations au groupe Unilever et que celui-ci assume toutes ses responsabilités dans la mise en œuvre du projet alternatif de création de la SCOP T.I pour le maintien des emplois et de l’activité industrielle de production et conditionnement de thé et d’infusions à Gémenos.