Dans le quartier de la Capelette, près de 400 roms d'origine roumaine et bulgare, vivent depuis un an dans des conditions sanitaires déplorables. Bruit et odeurs gênent les riverains. Les autorités pourtant alertées, n'ont pas trouvé de solution.
Des baraques faîtes de produits de récupération, que des pneus alourdissent pour parer aux rafales du vent... Plusieurs centaines de roms, dont de nombreux enfants, ont élu domicile depuis un an dans ces habitats précaires situés sur un terrain privé, à quelques minutes du centre-ville de Marseille. Aucune autorité, toutes averties de la situation, n'a proposé de solution à ce problème humain d'extrême urgence. Le camp ne possède en effet ni eau ni électricité.