Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône a été entendu par le juge marseillais Charles Duchaine sur différents chantiers financés par le département par l'intermédiaire de 13 Développement.
Jean-Noêl Guérini est arrivé vers 9H00 au cabinet du juge Charles Duchaine, il en est reparti sans faire de commentaires aux journalistes peu avant midi.
Cette audition intervient après la troisième mise en examen du président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, le 3 juin dernier, pour corruption passive, association de malfaiteur et trafic d'influence dans le cadre de l'instruction d'un des volets de l'affaire des marchés publics présumés frauduleux. En avril dernier, Jean-Noël Guérini avait été placé en garde à vue dans le cadre de la même affaire mais n'avait pas été mis en examen suite à son hospitalisation d'urgence pour des troubles de la tension.
Aujourd'hui, l'audition devait porter pour la première fois sur le volet qui concerne les différents chantiers financés par le conseil général 13 par l'intermédiaire de la société d'économie mixte 13 Développement. Pour l'occasion, le sénateur socialiste a bénéficié d'une faveur, se garer directement à l'intérieur du parking du Palais de Justice.
Dans ce dossier, la justice s'intéresse notamment à un ensemble immobilier à la Ciotat comprenant une maison de retraite et la caserne des pompiers, la gendarmerie d'Organ, le projet de Techonopôle de l'Arbois ou encore un arrêté de construction délivré en 2008 pour la construction d'une maison de retraite à Vauvenargues.
Le sénateur marseillais est déjà mis en examen avec son frère Alexandre dans un autre dossier instruit par le même juge Charles Duchaine. Il concerne des décharges exploitées dans les Bouches-du-Rhône par Alexandre Guérini.