Le tribunal de commerce de Marseille examinait ce matin le dossier de la société Milonga, spécialisée dans la vente d'instruments de musique qui est en cessation de paiement. Milonga, et dont le siège social est à Gémenos (13) emploie 250 salariés en France, une quarantaine en Paca.
Liquidation ou redressement ? Les salariés de Milonga sont toujours dans l'attente. Ce lundi matin, le tribunal de commerce examinait le dossier déposé la semaine dernière par le directeur de l'entreprise en cessation de paiement depuis le 25 juillet 2013. Jean-Pierre Marzin espère obtenir le redressement judiciaire pour sa société créée en 2000 et rachetée en 2008 par le groupe Sodival, propriétaire de l'enseigne Cultura, spécialisé dans la vente de loisirs culturels. Milonga accuserait un déficit de 7 millions d'euros. 49 salariés seraient menacés de licenciement et quatre magasins devraient fermés.
En fait ce matin, les salariés rassemblés devant le tribunal ont appris que leur direction demandait le "dépaysement" du dossier. La rumeur courait déjà depuis quelques temps que la direction souhaitait délocaliser le siège social à Bordeaux. Pour les salariés, il s'agit d'une manoeuvre pour les empêcher d'avoir une bonne visibilité du processus en cours. Ce matin face à la presse, le directeur de Milonga n'a pas voulu s'exprimer sur ce sujet. De son côté le tribunal de commerce donnera sa décision jeudi.
L'entreprise Milonga, spécialisée dans les instruments de musique et qui dispense également des cours de musique, a son siège social à Gémenos dans les Bouches-du-Rhône et emploie 250 personnes dans toute la France, une quarantaine à Gémenos, Plan-de-Campagne et Antibes.
