Lors de la 2ème journée de Ligue 1, Nice a battu Rennes 2-1. Les Aiglons jouaient a domicile dans un stade suspendu à cause d'utilisation d'engins pyrotechnique par ses supporters le 18 mai 2013.

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Une centaine de personnes, dont les 18 joueurs de chaque équipe, soit bien moins que les policiers positionnés aux abords également désertés du stade, ont vécu un match dont il manquait un ingrédient, comme un film à la bande son incomplète. 

L'image, et un son inhabituel, étaient pourtant là: "à gauche", "reviens", "serre", "ça vient", n'ont cessé de fuser sur la pelouse où Aiglons et Bretons ont tenté de combattre la chaude torpeur et l'impression d'opposition d'entraînement.
"On a beaucoup gueulé. C'était à nous de faire vivre le match. Mais c'est vraiment très bizarre", a reconnu Jérémy Pied, auteur du but de la victoire niçoise. Son entraîneur Claude Puel a cru rajeunir dans ce singulier baptême "très compliqué car il faut savoir prendre l'espace avec la voix, accompagner les joueurs", avec l'impression au niveau de l'absence d'ambiance "d'être sur le banc à la Turbie pour la CFA". 

Son confrère Philippe Montanier n'a pas cherché d'excuses dans "la chaleur ou le huis clos" au match "très moyen" des siens. Les Rennais ne sont pas les premier à perdre sans témoins au stade du Ray. Auxerre et Paris SG, avaient tous deux perdu 1-0 devant des tribunes vides, respectivement en 2005 et 2010. Plus loin dans le temps, Nîmes s'était incliné 2-0 en 1974.
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