Cette annonce fait suite à l'attaque d'une voiture bélier contre un portail de lycée ce matin à Marseille, alors que le ministre de l'Education était en visite dans plusieurs établissements des quartiers nord de la ville..
Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, a parlé d'un "dispositif particulier de protection et de surveillance" dans "quatre ou cinq" établissements de la ville.
M. Peillon n'a pas donné de détails sur ce dispositif, précisant s'être entretenu lundi matin avec le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
S'exprimant devant plusieurs centaines d'enseignants, au lycée Saint-Exupéry, dans le XVe arrondissement de la ville, dont plusieurs exercent en zone d'éducation prioritaire, le ministre a déclaré que "les efforts doivent porter là où il y en le plus besoin".
"Je réaffirme mon attachement au réseau d'aide des enfants en difficulté"
Lors d'une visite dans une école primaire du IIIe arrondissement, M. Peillon a par ailleurs regretté que, pour le primaire, "sur les 286 nouveaux postes ouverts cette année, l'essentiel a été absorbé par l'ouverture de classes", au détriment d'un renforcement du personnel enseignant dans les classes existantes, notamment le renforcement des réseaux d'aides aux élèves en difficulté (Rased), supprimés sous le quinquennat Sarkozy.
"Il faut faire évoluer le travail d'enseignant en travail d'équipe (...) Je réaffirme mon attachement au réseau d'aide des enfants en difficulté, ça mettra un certain temps à retrouver les 5.000 postes" perdus, a-t-il dit.
Lundi matin, Vincent Peillon avait fait une visite privée au lycée Arthaud, où un enseignant s'est suicidé.
Le ministre de l'Education nationale a ensuite poursuivi sa visite dans un collège du XIVe arrondissement, toujours dans les quartiers nord de Marseille.