En visite à Marseille lundi 16 septembre le ministre a promis un dispositif pour renforcer la sécurité dans certains lycées mais sans préciser quels lycées ni quels moyens seront déployés. Une annonce faite à la suite d'un grave incident survenu dans un lycée : une attaque à la voiture bélier
ce lundi le ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon, a annoncé la mise en place d'un dispositif particulier de protection et de surveillance dans quatre ou cinq établissements de la ville. Vincent Peillon a fait cette déclaration à la suite d'un grave incident survenu au cours de la nuit de dimanche à lundi dans un lycée des quartiers nord de Marseille, l'entrée du lycée Diderot a été défoncée à la voiture bélier. Le véhicule a ensuite été incendié.
Reportage Noémie Dahan et Joseph Lovett
Interviews David Olivier Reverdy Représentant Alliance zone Méditerranée et de Caroline Chevé Professeur de philosophie Lycée Saint Exupéry Secrétaire académique adjointe du SNESPlus largement le ministre a exprimé les grandes lignes de sa politique : "Priorité au primaire" et "prévention du décrochage scolaire".
"D'ici à la fin 2013, je vous l'annonce, tous les élèves marseillais qui décrocheront seront appelés pour se voir proposer une solution, qu'elle soit éducative ou professionnelle"
avait-il indiqué dans une interview paru lundi dans La Provence, affichant comme objectif national de remettre "20.000 jeunes sur le chemin de la formation".
Vincent Peillon s'est également exprimé sur le travail des enseignants
Il faut faire évoluer le travail d'enseignant en travail d'équipe, Je réaffirme mon attachement au réseau d'aide des enfants en difficulté, mais ça mettra un certain temps pour retrouver les 5.000 postes perdus sous le quinquennat Sarkozy,
Aujourd'hui dans un communiqué intitulé : "Relancer l'éducation prioritaire : UNE URGENCE ! la CGT Educ'Action réagit à la visite du ministre et déclare
Dans cette optique la logique dérogatoire au droit commun qui s'est mise en place avec le dispositif ECLAIR doit immédiatement être arrêtée. il faut revenir à une politique du droit à l'éducation pour toutes et tous qui prenne acte des inégalités réelles qui s'expriment sur les territoires et qui vise résolument à les corriger.
le syndicat réclame notamment le renforcement des équipes enseignantes, le renforcement des équipes scolaires , de santé et de services social, le développement de la formation continue, la restauration des crédits dévolus aux projets éducatifs