Un homme de 22 ans, soupçonné d'avoir braqué un bureau de tabac de Marignane le 22 août dernier a été interpellé ce lundi à Sausset-les-Pins. Ce braquage avait fait un mort, Jacques Blondel, retraité sexagénaire, qui avait tenté d'arrêter les deux jeunes hommes qui venaient de braquer un buraliste.
Un braqueur présumé a été arrêté lundi après-midi dans l'enquête sur le braquage d'un bureau de tabac à Marignane fin août, qui s'était soldé
par la mort d'un sexagénaire, tué pour avoir tenté d'arrêter les braqueurs.
L'homme, âgé de 22 ans, a été interpellé à Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône) et placé en garde à vue au siège de la police judiciaire à Marseille. Il est connu des services de police pour des affaires de violences et de stupéfiants,
par la brigade de répression du banditisme (BRB), qui l'a "logé" grâce à un "minutieux travail d'enquête", a précisé le secrétaire zonal du syndicat des cadres de la sécurité intérieure, Yves Robert.Il était manifestement en cavale et n'a pas opposé de résistance lors de son interpellation"
Il est soupçonné d'être l'un des deux auteurs -l'autre ayant déjà été arrêté, mis en examen et écroué- du braquage d'un bureau de tabac le 22 août dernier, qui s'était conclu par la mort de Jacques Blondel, un retraité d'Air France âgé de 61 ans.Un autre homme de 18 ans avait été arrêté juste après les faits et mis en examen pour vol avec arme et "meurtre afin d'assurer l'impunité de son auteur".
Le retraité, Jacques Blondel, avait été pris pour cible par deux hommes qui venaient de braquer un tabac de la ville alors qu'il tentait de les intercepter à l'aide d'une bombe lacrymogène. D'après les premiers éléments de l'enquête qui a été confiée à la PJ de Marseillaise, c'est vers 18h, que deux hommes en scooter ont braqué l'établissement. Un témoin de la scène âgé de 61 ans a alors essayé de les intercepter en les prenant en chasse avec son véhicule, dans lequel se trouvait également son épouse. Le sexagénaire les a d'abord percutés, puis a tenté de les neutraliser à l'aide d'une bombe lacrymogène. L'un des malfaiteurs a alors fait feu, le touchant notamment à l'abdomen. Le retraité était mort le lendemain à l'hôpital.