La banque BTA a accueilli avec satisfaction la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence de rejeter la demande de libération sous caution de son ancien président, Mukhtar Abliazov, dans l’attente de la décision concernant la procédure d’extradition.
Arrêté le 31 juillet 2013 à Mouans-Saroux, M. Abliazov est suspecté de fraude à grande échelle à l’encontre de la Banque en Ukraine. La Cour de Justice en Angleterre l’a déjà reconnu coupable de fraude et a ordonné le remboursement de plus de 3 milliards de dollars.Le Directeur Général et membre du Conseil d’administration de la banque BTA, M. Pavel Prosyankin déclare :
"Nous saluons la décision de la Cour aujourd’hui de rejeter la demande de libération sous caution déposée par Mukhtar Abliazov, fugitif au Kazakhstan et en Angleterre. Il a en effet, et de manière continue, démontré son mépris à l’égard des lois le tenant responsable de ses fraudes.
M. Abliazov se trouve en détention suite à la demande d’extradition de l’Ukraine, dans le cadre de l’enquête pénale pour fraude contre la Banque BTA en Ukraine.
En tant que la victime institutionnelle principale de cette fraude – évaluée à au moins 6 milliards de dollars – la Banque sera très attentive aux poursuites judicaires. Sa détention à juste titre ne peut qu’aider la Banque à obtenir le recouvrement de ses avoirs, puisque cela devrait empêcher les tentatives de M. Abliazov de blanchir la recette de ses méfaits.
La Cour de Justice du Royaume Uni a démontré que M. Abliazov a été au centre d’une fraude massive, qui a non seulement mis notre banque au bord de la faillite, mais a causé aussi des pertes de capitaux internationaux dont certains appartenant à des investisseurs français. Ces derniers, dont la BNP Paribas, la Société Générale, Banque Populaire et le Crédit Agricole ont subi une perte de l’ordre de 50 millions de dollars.
Ses efforts pour apparaître comme victime de persécution politique, prévisibles et sans fondement, visent principalement à détourner l’attention de ses agissements frauduleux."