Cette 9e journée de Ligue 1 permet aux Parisiens de rester au niveau de Monaco (toujours leader à la différence de buts) en tête de la L1. Pour sa part, l'OM chute de la 3e à la 4e place au bénéfice de Lille (encore à la différence de buts).
Réduit à dix depuis la première demi-heure de jeu, le PSG a remporté Marseille 2 à 1, lors du clasico dimanche au stade Vélodrome. Cette 9e journée de L1 voit l'OM descendre de la 3e à la 4e place.Mathieu Valbuena et Zlatan Ibrahimovic ont pourtant largement pesé dimanche sur le destin de cet OM-Paris SG.
"On sait très bien que c'est un match particulier, qui se joue dans la tête et avec le coeur. J'espère qu'on se montrera à la hauteur des événements", avait lancé Valbuena avant la rencontre.
Le milieu offensif marseillais a tenu parole. Et donné le ton dès les premiers échanges, rappelant sèchement à l'ordre Verratti qui avait commencé à lui chatouiller les chevilles.
C'est en patron de l'attaque marseillaise qu'il s'illustra aussi dans tous les bons coups. D'abord sur un coup-franc dangereux que Sirigu peinait à détourner (12), ensuite sur une reprise dans la surface, consécutive à celle de Jordan Ayew, que le gardien du Paris SG repoussait. Puis sur l'action décisive qui amena le penalty: il fallait y croire pour s'engager ainsi sur cette ouverture un peu molle de Payet, au terme de laquelle Thiago Motta ne se priva pas de lui mettre un coup de pied bien appuyé.
Il n'y a pas de bon clasico sans une bonne polémique.
Et la cuvée 2013 a été marquée par une décision arbitrale contestable.A la 30e minute, l'arbitre Clément Turpin, après la faute de Thiago Motta sur Mathieu Valbuena dans la surface, a donné un carton rouge au milieu parisien et a accordé un penalty. Si le penalty est logique --sur les ralentis, Motta, en retard, donne bien un coup sur un pied de Valbuena-- l'exclusion du milieu international italien est très sévère et contestable. Résultat: le PSG a joué à dix à partir de la demi-heure de jeu et André Ayew a ouvert le score sur penalty (1-0, 34e).
Ibrahimovic, lui, fut moins en jambes que Valbuena, mais pas moins influent.
Consigne ou non de Laurent Blanc, il resta longtemps positionné comme milieu de terrain, en relais de l'actif duo Verratti-Matuidi. Un nombre incalculable de ballons transitaient par lui, et s'il multipliait les ouvertures, il ne fut pas exempt de déchet non plus. Le prix d'une certaine nonchalance, sans doute...
Mais il vit juste sur les deux buts de son équipe: en réorientant le jeu vers la droite pour l'égalisation de Maxwell et en servant de la tête Marquinhos avant la faute d'André Ayew sur celui-ci, amenant le penalty. Qu'Ibrahimovic transforma, bien sûr, malgré le laser qui le visait, pour son 3e but de la saison.
"Une fois qu'on a marqué le 2e but, on a fait preuve de solidarité et de courage"
Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG s'est montré très satisfait à l'issue de cette rencontre : "Une fois qu'on a marqué le 2e but, on a fait preuve de solidarité et de courage. C'est une très grosse satisfaction pour les joueurs, ils sont allés au bout d'eux mêmes. Ce qu'on a démontré ce soir c'est que malgré le courant contraire, on a su remettre les choses en place et même à dix on a tenu tête".
