Marseille : une vente aux enchères contestée

Cinq photographes européens s'opposent à la vente aux enchères de leurs oeuvres. En 2005, l'Agence pour le Développement et la Valorisation du Patrimoine leur avait passé commande. Aujourd'hui leurs photographies sont en vente à Marseille.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les cinq photographes de renom international ont été d'abord surpris, puis indignés d'apprendre que leurs photographies seront vendues samedi 12 octobre 2013 à Marseille dans le cadre d'une vente aux enchères.
C'est en 2005, qu'ils ont réalisé leurs photographies commandées par  l'Agence pour le Développement et la Valorisation du Patrimoine. Les 40 photographies retenues ont fait l'objet d'une exposition aux rencontres photographiques d'Arles en 2006 "Monuments et Paysages".
Un ciotaden compte parmi les cinq photographes concernés, Bernard Plossu. Les autres sont : les photographes italiens Massimo Vitalo connu pour ses solarisations et Gabriele Basilico, aujourd'hui décédé, l'anglais John Davis, paysagiste et et le contemporain Jordi Bernardo

Recours au Ministère de la Culture

Les photographes font référence à leur droit d'auteur qui exige notamment leur autorisation avant toute exploitation secondaire de leurs oeuvres. Mais aucun d'entre eux n'a entamé une procédure judiciaire.
Ils se sont simplement adressé à la ministre de la culture, Aurélie Filippetti qui a demandé hier, vendredi 11 octobre,  la suspension de la vente aux enchères prévue aujourd'hui salle Damien Leclère à Marseille
Le commissaire-priseur qui s'étonne de la polémique a déclaré : "Il n'y a aucun parti qui a pris la peine de saisir la justice, cette vente reste parfaitement légale, cette association (ndlr, l'agence pour le développement et la valorisation du patrimoine) est dans son droit". La vente aura donc lieu.
Hervé Passamar, le directeur de l'Agence pour le développement et la valorisation du patrimoine, a fait savoir que son agence cède ses clichés pour faire face à des problèmes financiers. Le ministère de la Culture lui a envoyé un courrier auquel il a répondu qu'il est juridiquement impossible de reporter la vente.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information