C'est le grand écart. Après le match contre Naples en Ligue des champions, l'OM reçoit Sochaux, la lanterne rouge du championnat de Ligue 1. L'entraîneur Elie Baup l'avoue : c'est le moment de prendre le plus de points possible. Réponse ce soir à 17h.
C'est une figure délicate que Marseille va devoir réaliser dimanche lors de la 13e journée de L1: un grand écart entre sa défaite honorable de mercredi contre le 2e du championnat d'Italie, Naples et la réception, assortie d'une obligation de résultat, de la lanterne rouge Sochaux. L'entraîneur marseillais Elie Baup en est bien conscient:
a-t-il souligné vendredi en conférence de presse. Car certes l'OM a mis un terme il y a une semaine à Rennes à une série de cinq défaites consécutives en obtenant un match nul de haute lutte. Mais si la légère embellie entraperçue en Bretagne s'est prolongée à Naples, elle n'a pas été accompagnée du résultat escompté.Il est temps qu'on renoue avec un résultat très positif. L'idée est de prendre contre Sochaux le plus
de points possibles et de faire un bon match"
Des erreurs défensives inadmissibles
Après avoir ouvert le score par André Ayew, les Phocéens ont encore cédé sur des erreurs défensives inadmissibles à ce niveau. Et le mal est bien là: cet OM auquel on reprochait un manque d'ambition dans le jeu l'emportait petitement la saison dernière mais prenait peu de buts.Or depuis sa dernière victoire (2-0), le 28 septembre à Lorient, Marseille a encaissé 7 buts en 4 matches de L1 pour seulement 5 buts marqués (15 buts encaissés/7 marqués toutes compétitions confondues).
Il y a beaucoup de buts encaissés qui sont souvent des conséquences d'erreurs collectives, pas seulement des erreurs individuelles"
a analysé vendredi Baup, sans vouloir montrer particulièrement du doigt ses arrières latéraux encore en difficulté.
Pour Baup, dans la mesure où l'OM "joue beaucoup plus cette année, avec une participation offensive de toute l'équipe, des espaces s'ouvrent alors à l'adversaire". "Même si ces erreurs peuvent être balayées, les buts proviennent souvent d'une succession de fautes de placement, de gestes de relance qui parfois nous mettent à mal et cela fait partie du travail à faire", a ajouté le technicien marseillais.
Des choix en attaque
Quant au chantier de l'attaque, Baup, à qui l'on reprochait de ne pas prendre de décisions, affirme cette fois ces choix.Comme à Rennes où il était titulaire et avait été préféré à André-Pierre Gignac, Jordan Ayew, de nouveau très combatif, a marqué des points à Naples. Une semaine plus tôt lors de la défaite à domicile face à Reims, c'est Saber Khalifa qui avait débuté à la pointe de l'attaque sans se montrer décisif.
Gignac, dans le creux de la vague, est-il donc condamné à cirer le banc de touche ? "Ce sont des choix sportifs que je n'ai pas à justifier", a répondu Baup. "Il y a le terrain qui doit donner ses réponses. Avec les rentrées qu'il fait, (Gignac) doit continuer à s'améliorer".
"Mon souci, a-t-il poursuivi, c'est la rentabilité collective et Jordan est actuellement rentable, mais on aura besoin de tout le monde, Gignac, Khalifa...".