Selon l'adjointe à l'Education, il reste "beaucoup de questions" à régler, et en raison des échéances municipales, Marseille serait dans l'impossibilité de passer les marchés publics nécessaires pour l'organisation de la vie extra-scolaire avant les élections de mars 2014.
Le sénateur-maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a déposé une proposition de loi, le 4 novembre, afin que "les maires aient la libre décision de mettre en place les rythmes scolaires", a-t-elle précisé. Une proposition de loi identique, déposée par l'ancien ministre UMP Xavier Bertrand, doit être débattue à l'Assemblée nationale, le 5 décembre. Par ailleurs cinquante-cinq maires, essentiellement de droite ou sans étiquette, regroupés en un collectif, ont signé une pétition indiquant qu'ils n'appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires "en l'état" à la rentrée 2014.
Le gouvernement avait mis en place pour 2013 un fonds d'aide aux communes pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires de 250 millions d'euros, seules 4.000 communes appliquant cependant la réforme dès cette année. Toutes les autres
devront en principe le faire à la rentrée suivante.