Les sages-femmes de la maternité de La Ciotat, en grève depuis le mois d'octobre, ont réalisé un clip, pour manifester leur mécontentement.
Elles démarrent à 1600 euros, travaillent 12 heures de nuit pour 9 euros, enchaînent un mois de week-end sans repos et ont des conditions de travail difficiles, les sages-femmes demandent une reconnaissance :
-comme praticiens de premier recours dans la santé des femmes
-comme profession médicale
-de leur formation
Les sages-femmes de La Ciotat n'en sont pas à leur première action de protestation originale. En novembre dernier, elles s'étaient mise à nu, cachées derrière une banderole où était inscrit "Cigognes mais pas pigeons".
Samedi 21 décembre, les sages-femmes ont poursuivi leur grève au lendemain d'une réunion avec la ministre de la Santé Marisol Touraine, bien que le collectif à l'origine du mouvement ait salué "une réelle avancée" dans la concertation. "Les sage-femmes poursuivent la grève tant qu'on aura pas eu de réponse définitive", a indiqué à l'AFP Nicolas Dutriaux, l'un des représentants du collectif qui milite pour une meilleure reconnaissance de leur statut, sujet sur lequel Mme Touraine souhaite poursuivre le dialogue jusqu'en mars.