L'ancien maire de Vence Christian Iacono, condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils revenu des années plus tard sur ses accusations, est convoqué le 6 février à Paris devant la Cour de révision.
Il reviendra à la Cour de révision de dire si elle annule ou non sa condamnation et ordonne un nouveau procès. Selon l'un de ses trois avocats, Dominique Romeo, la décision devrait être mise en délibéré. Les avocats s'exprimeront oralement et par écrit à l'occasion de cette audience publique, avant les réquisitions du procureur de la Cour de cassation.
"On a un dossier solide. On va être très combatifs", a commenté Dominique Romeo.
Christian Iacono, en liberté conditionnelle, a pour sa part interdiction de faire des commentaires à la presse. Le septuagénaire avait été condamné en première instance en 2009, puis en appel en février 2011, à 9 ans de prison pour le viol de Gabriel, son petit-fils. Mais, en mai 2011, l'affaire avait connu un spectaculaire rebondissement: le jeune homme était revenu sur ses accusations, maintenues pendant 11 ans et portant sur des faits qui se seraient déroulés entre 1996 et 1998 dans la villa de Christian Iacono à Vence, alors que l'enfant avait entre cinq et huit ans. Après avoir purgé au total 16 mois de prison en quatre séjours sous les verrous, Christian Iacono avait été remis en liberté le 5 avril 2012. Depuis 1945, seuls huit condamnés pour des crimes ont été acquittés au terme d'une procédure de révision, dont une seule fois en 2011 dans une affaire sexuelle.