L'agent de footballeur avait été condamné à un an de prison ferme en décembre 2012 pour une affaire d'extorsion de fonds touchant à des entreprises du port autonome de Marseille. Devant la cour d'appel, l'avocat général a requis quatre ans ferme.
A la cour d'appel d'Aix-en-Provence, Marc Hellier, l'avocat général a demandé "d'adresser un message fort, pour dire que le racket est intolérable, insoutenable".
A l'origine de ce dossier, Ernest Vittiglio, le patron d'une société de gardiennage décédé en 2007, avait déposé une plainte dans laquelle il dénonçait le racket qu'aurait exercé Edmond Goubert (directeur d'une société de manutention) pour obtenir des marchés sur le port.
Selon Ernest Vittiglio, Edmond Goubert avait exigé en 2000 le versement mensuel de 25.000 francs (3.811 euros) en liquide, et l'embauche comme secrétaire de la compagne de Jean-Louis. Barresi, Marie-José Boroni.
Edmond Goubert est introuvable depuis le 11 janvier 2002. Quant à Jean-Luc Barresi, il a été condamné le 4 décembre 2012 par le tribunal correctionnel de Marseille, à quatre ans de prison dont trois avec sursis.
a lancé ce vendredi à la cour d'appel l'avocat général, réclamant aussi 50.000 euros d'amende à"Je vous demande d'inverser le jugement: quatre ans, dont trois ans ferme, au lieu de quatre ans dont trois avec sursis"
l'encontre de Jean-Luc Barresi et d'Edmond Goubert
"Je suis innocent", a répondu M. Barresi, indiquant qu'il n'avait aujourd'hui plus aucun joueur sous contrat car "ce qui a été dit sur moi dans la presse m'a tué commercialement".
L'arrêt de la cour d'appel d'Aix-en-Provence sera rendu le 7 mars prochain.