Elle est âgée de 15 ans et elle a disparu depuis une semaine. La jeune fille aurait fait savoir à une partie de son entourage qu'elle voulait partir en Syrie.
Le premier à s'être inquiété de la disparition de la jeune fille c'est son frère aîné qui a donné l'alerte quand il a constaté qu'elle n'était pas rentrée du lycée Mistral où elle est scolarisée en classe de seconde. Les enquêteurs ont d'emblée pris l'affaire au sérieux quand ils ont appris que la jeune fille avait dit à son entourage qu'elle souhaitait partir en Syrie. La section anti-terroriste du parquet de Paris est saisie de l'enquête.
Selon ses, leur fille menait la vie d'une adolescente de 15 ans, sans aucun problème. Ils se sont rendu compte qu'elle était partie en prenant quelques affaires et de l'argent. La famille simple et sans histoire habite le quartier Montclar et compte six enfants Dans une interview accordée à Philppe Fabrègues et Olivier Ducros Renaudin de France3 Avignon, son frère a déclaré que sa soeur serait partie plus pour des raisons humanitaires que pour faire le Djihad.
Environ 250 jeunes français ou résidents sont déjà partis en Syrie
Lundi, un adolescent toulousain âgé de 15 ans a été retrouvé en Turquie où il était parti avec un autre adolescent de 16 ans afin de rejoindre en Syrie.. Près de 250 français ou étrangers vivant en France combattraient en Syrie. Une centaine seraient en transit pour s'y rendre et près de 150 auraient manifesté leur volonté d'y aller. 76 en seraient revenus. Vingt-et-un y seraient morts.Poursuite judiciaire
Les deux adolescents toulousains candidats au jihad en Syrie ont été déférés vendredi au parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire et va requérir leur placement sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire.Ils doivent être présentés dans la journée à un juge anti-terroriste en vue d'une éventuelle mise en examen dans le cadre de cette instruction ouverte pour "participation
à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Le parquet compte demander leur placement sous contrôle judiciaire qui, outre un certain nombre d'obligations, comporterait un volet éducatif, a-t-on ajouté.