"Ca n'a pas été un match enthousiasmant!" a déclaré Claude Puel à l'issu du match Nice-Nantes. L'OGC Nice, sans pouvoir d'accélération ni imagination,
a concédé, samedi soir à l'Allianz Riviera, le nul (0-0) devant le FC Nantes, guère plus inspiré. Une rencontre soporifique
L'OGC Nice, sans pouvoir d'accélération ni imagination, a concédé, samedi soir à l'Allianz Riviera, le nul (0-0) devant le FC Nantes, guère plus inspiré, au terme d'un match terne et très chiche en occasion, lors de la 25e journée de Ligue 1.
Après leur défaite à Valenciennes (2-1) et leur élimination en Coupe de France, les Niçois ont gratté un point peu contesté par leurs adversaires qui les maintient hors du Top 10 (12e) qui constitue leur ultime objectif. Le FCN les devance toujours d'une place malgré la perte des trois points obtenus contre Bastia (2-0) l'été dernier, à la suite d'une décision de la LFP.
Un match soporifique
Les Niçois, émoussés par leurs deux heures de match, dont une grande partie en infériorité numérique, mercredi, en 8e de finale devant Monaco (0-1), et les Nantais, pas au mieux depuis le début de l'année avec une série en cours de quatre rencontres sans victoire, ont longtemps ronronné. La première période a même été l'une des plus ternes et des plus inconsistantes vue cette saison à l'Allianz Riviera.Ca n'a pas été un match enthousiasmant, c'est vrai, mais il n'est pas mauvais, loin de là. Il aurait fallu plus de percussion et de fraîcheur dans le domaine offensif pour perturber le FCN. Dans ce genre de confrontation, il faut savoir ouvrir la marque." Claude Puel, entraîneur de l'OGC Nice
En recul en terme de possession de balle (7e après 24 journées) par rapport à la phase aller (terminée dans ce domaine juste derrière le PSG et l'ASM), les Aiglons certes monopolisaient le ballon (60%) devant des Canaris prudents mais ils ne parvenaient pas à poser leur jeu et encore moins à impulser des changements de rythme. Les Nantais, guère plus justes dans leurs tentatives de construction offensive, pouvaient défendre tranquillement.
Un seul tir cadré
Avec un seul tir cadré - une tête timide de Genevois (35) - en tout et pour tout avant la pause, seul l'ennui menaçait le jeune Maxime Dupe, titularisé pour la première fois dans la cage nantaise en l'absence de Rémy Riou blessé au mollet.Le désespoir gagnait l'attaquant argentin du GYM, Cvitanich. La seconde période débutait dans la même monotonie. La tête piquée à côté d'Audel, oublié dans la surface, sur un centre sans contrôle de Veigneau (64) montrait les limites du troisième soir de la semaine de la défense azuréenne. Nantes avaient des difficultés à vivre sans Djordjevic, son meilleur réalisateur avec 9 des 25 buts, qui était suspendu après son expulsion devant l'OL (1-2, 24ej.).
Un match plat, peu d'occasions de part et d'autre. Pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est dans les dix dernières minutes où nous avons poussé sans trouver la faille. nous ne pouvons. Nous satisfaire de ce genre de match." Eric Bautheac, milieu de terrain de l'OGC Nice
Les entrées en jeu de Bauthéac (66), Pied (71e) et Maupay (83) n'ont pas amélioré l'ordinaire niçois malgré une reprise acrobatique (86) du premier renfort offensif.
Le week-end prochain, les Aiglons affrontent Guimgamp.