L’usine produit des systèmes de transmission (électro-vannes), essentiellement pour 2 marchés de l’industrie automobile : les transmissions de boîtes de vitesse et les injections moteur. Le site emploie 153 salariés en CDI, ainsi qu’une cinquantaine de CDD et d’intérimaires.
Un porte-parole de BorgWarner Monaco avait indiqué que l’entreprise connaissait sur ces marchés "des difficultés structurelles qui s’avèrent insurmontables (...) dans un contexte de crise économique qui rend le marché automobile, notamment européen, très atone, avec peu de projets de développement lancés par les constructeurs". (AFP)Pour sa part, le directeur et administrateur délégué, Philippe Willmann, indiquait, fin janvier, à Monaco-Matin que "bien que le site ait engrangé 1,9 M EUR de bénéfice en 2013 (pour un chiffre d’affaires de 64,4 M EUR), la direction s’attendait à «une baisse de production de 50% en cinq ans» et à une année 2014 déficitaire".
Autre déclaration de la direction :"Les résultats de 2013 avaient été «meilleurs que prévu parce qu’un de nos clients nous a versé une importante compensation contractuelle, du fait d’un niveau de commandes inférieur à ce à quoi il s’était engagé, mais cette recette exceptionnelle (...) ne remet pas en question nos difficultés structurelles".
Le gouvernement de la Principauté de Monaco avait fait part, dès l'annonce de la fermeture de l’usine, de son «incompréhension» face à cette décision.
L'entreprise est aujourd'hui au point mort et les salariés, au nombre de 150 environ, manifestent dans les rues de Monaco. Ils ne comprennent pas que la direction n'est pas encore ouvert les négociations relatives aux dispositifs d’accompagnement et aux indemnités de départ.