Les moustiques "culex pipiens", bien aidés par de fortes pluies, et des températures inhabituelles, se mettent à table à Marseille. Avec deux mois d'avance.
Traditionnellement, le "culex" ne pointe son nez que vers le mois d'avril. A Marseille, cela fait plus d'un mois qu'il est à l'offensive. En cause, de très fortes pluies et des températures très clémentes. Ce qui pousse les femelles à sortir de leur cache. Et à piquer : elles ont besoin de sang pour être au mieux de leur forme. Et pondre des oeufs, environ 200 par ponte.
Un phénomène particulièrement irritant pour les Marseillais. L'année dernière, la saison des moustiques a été particulièrement longue. Elle s'est poursuivie jusqu'en novembre.
Bien que nuisants, tous les moustiques ne transmettent pas de maladie. Ce n'est pas le cas de l'"aedes albopictus", un moustique plus connu sous le nom de moustique tigre. Il peut transmettre le chikungunya et la dengue.
/regions/2020/06/08/5ede7f7879260_moustique_tigre_2_1.jpg)
Pour éviter la prolifération des moustiques, qui pondent dans des eaux stagnantes, il faut songer à surveiller les vides sanitaires. Il est possible qu'ils soient mis en eau en raison des remontées. Il faut soit les vider, soit condamner les passages. C'est le meilleur moyen pour les contrarier.
