Les inondations ont coûté 39 millions d'euros sur les 133 millions du montant estimé selon le groupement des assureurs mutualistes. Et un constat pour les assureurs : la facture de " la branche multirisque habitation se dégrade à cause des événements climatiques.
Le président du Gema, Gérard Andreck, qui présentait le bilan de l'activité 2013, a noté que les résultats de la branche Multirisques habitation (MRH) "se dégradent de façon régulière du fait des événements climatiques".
En 2013, "il n'y a pas eu de catastrophe de grosse dimension mais une fréquence significative d'événements climatiques" et "on ne voit pas de raison d'envisager un avenir favorable en matière de sinistralité", a-t-il indiqué.
La fréquence des catastrophes naturelles combinée à la hausse des cambriolages (+2% en 2013) devraient se traduire par une augmentation des tarifs de l'assurance habitation dans les années à venir, selon Gérard Andreck. Dans ce contexte, il a estimé que le système de la Caisse centrale de réassurance (CCR, garanti par l'Etat), qui propose aux assureurs des couvertures illimitées en matière de catastrophes naturelles, était "l'un des meilleurs" et qu'il fallait le préserver.
Le Gema s'est inquiété d'un possible assouplissement des normes de construction, réclamé par certains professionnels afin de relancer le secteur du bâtiment.
Les membres du GEMA détiennent 26% des parts de marché de l'assurance dommages, une proportion qui monte à 42% sur le marché des particuliers. L'an dernier, les assurances mutualistes ont gagné plus de 330.000 sociétaires, avec un chiffre d'affaires en hausse de 2,5%, à 13 milliards d'euros, soit mieux que l'ensemble du marché (+2%).Nous pensons qu'il est impératif de maintenir en l'état les mesures qui interdisent de construire dans les zones à risque
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