4 journalistes français, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, sont retenus depuis 9 mois en Syrie. Risquant leur vie dans ce pays devenu le plus dangereux au monde pour la presse, ils ont été kidnappés en juin 2013 dans le nord du pays.
Les 4 journalistes français retenus en otages en Syrie sont "en bonne santé", a assuré, il y a quelques semaines, Peter Bouckaert, directeur des urgences de Human Right Watch. "Ils sont bien traités", avait-t-il confié sur Lemonde.fr.
Selon lui, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, kidnappés dans le nord de la Syrie, sont "entre les mains de l’Etat islamique en Irak et au Levant", un groupe qui ne "veut pas négocier" leur libération.
Selon Christophe Deloire, secrétaire général de l'ONG Reporters sans frontières, 16 journalistes étrangers sont retenus en Syrie, dont "plus de la moitié sont des Européens". Cette question "doit être européanisée, et au-delà, internationalisée", car il faut "sortir de la logique de la revendication des preneurs d'otages vis-à-vis d'un seul Etat", a-t-il plaidé.
Geste symbolique de l'association Reporters sans Frontières qui a dévoilé, à Ramatuelle, une banderole en hommage aux otages français en Syrie et notamment aux 4 journalistes retenus depuis le 6 juin 2013 : Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres.
Interview : Jean de Peretti, : Délégué du Club de la Presse 83 :