La déroute du PS a été quasiment totale à Marseille. Deux secteurs perdus, le 1er de Patrick Mennucci et le 7e de Garo Hovsépian. Deux personnalités de premier plan battues: Marie-Arlette Carlotti et Eugène Caselli. Une seule rescapée: Samia Ghali. Le PS doit se reconstruire. Un chantier monumental.
Alors qu'au lendemain de la défaite les responsables du PS marseillais sont réunis pour élire leur nouveau président de groupe au conseil municipal, bien des questions se posent sur le sort de la fédération. Placée sous tutelle jusqu'aux élections, elle est en miette. Marie-Arlette Carlotti exige la dissolution de l'appareil marseillais et de ses sections. Samia Ghali demande des comptes. Le chantier de la reconstruction s'annonce énorme. Quel rôle Patrick Mennucci entend-il y jouer ? Réponses du candidat battu.
Faut-il tout reconstruire du PS marseillais ?
Beaucoup pensent comme moi, il faut aujourd'hui être capable de mettre en avant de nouvelles personnalités d'une génération plus jeune que la mienne."
Passera-t-il la main après sa défaite ?
Ce n'est pas au lendemain d'une défaite telle que celle que je viens de subir que je vais me prononcer. Moi, je veux montrer aux Marseillais que je suis debout."
Samia Ghali, présidente de groupe ?
C'est logique. Nous n'avons pas encore abordé cette question...(...) Moi, je respecte les majorités dans le groupe, dans le parti, dans les élections en général. S'il y a une majorité qui se dégage, la personne qui aura la majorité sera le président du groupe."
Faut-il dissoudre la fédération ?
Je crois que Marie-Arlette Carlotti a raison. Il y a effectivement nécessité de reconstruire le parti à Marseille (...) il y a un travail de rénovation qui est difficile, ça passe certainement par un renouveau de nos sections et de nos adhérents. Tous ceux qui ne nous ont pas suivi dans la campagne n'ont plus leur place au parti socialiste. Ce sera un moment difficile mais c'est un moment indispensable".