Les taxis d'Europe suivent ce mercredi une grève à l'appel de leurs syndicats. En ligne de mire, l'arrivée sur le marché d'une application smartphone permettant de commander un véhicule. Une "nouveauté" qui se rajoute à la concurrence jugée "déloyale" des véhicules avec chauffeur (VTC).
Les chauffeurs de taxis ont décidé de marquer le coup à Marseille. Pour que leur mouvement de protestation marque les esprits, ils ont décidé une quasi paralysie de la ville ce mercredi.
Les points de blocage concernent : l'aéroport Marseille-Provence, au rond-point des Lavandes, la gare TGV d'Aix-en-Provence et la gare St Charles dans le centre.
De nombreux taxis devraient être mobilisés. Les chauffeurs ont plusieurs revendications. Il y a toujours leur principal "ennemi" : les Véhicules avec chauffeur (VTC) qu'ils accusent depuis des années de concurrence déloyale. Mais il y a aussi l'introduction sur le marché d'une application smartphone permettant de commander un véhicule. L' idée vient de la société américaine Uber. Pour les taxis français, c'est une nouvelle concurrence qui s'installe, ou au mieux cela représente pour eux un surcoût. Et la proposition de Thomas Thévenoud (député PS) de rendre la géolocalisation des taxis obligatoire va, selon eux, encourager le développement de nouvelles applications identiques à celle d'Uber.