Une vaste opération de police et de gendarmerie a commencé tôt ce mardi matin dans toute la région. 1 800 fonctionnaires sont mobilisés. 42 personnes ont déjà été interpellées. L'opération vise à lutter essentiellement contre les trafics de stupéfiants et les cambriolages.
Quarante-deux personnes soupçonnées d'être liées notamment au trafic de stupéfiants et à des cambriolages ont été interpellées mardi matin dans le cadre d'une vaste opération inter-services se déroulant de la frontière espagnole à la frontière italienne, ont indiqué les autorités de la Zone de défense et de sécurité Sud. "Les premières interpellations ont eu lieu dès 6h du matin", a précisé l'inspecteur général Pierre-Marie Bourniquel, coordonnateur de cette zone de défense lors d'une conférence de presse à Nice.
Un passeur interpellé
La police aux frontières (PAF) a notamment procédé à 22 interpellations, dont un passeur. Un Italien sous mandat d'arrêt européen recherché pour escroquerie financière a notamment été arrêté à Nice. Les forces de l'ordre sont déployées de Perthus à Vintimille.- Jean-Paul Bonnetain, préfet de police des Bouches-du-Rhône
- Martine Coudert, directrice départementale adjointe Sécurité Publique 13
1 800 fonctionnaires sur le terrain
Les interpellations qui devaient se poursuivre jusque dans l'après-midi ont eu lieu dans les Alpes-Maritimes, le Gard, les Bouches-du-Rhôneet l'Aude. Intitulées "GAZ 789", une telle opération, menée conjointement par 1.800 fonctionnaires (police, gendarmerie, douanes, PAF, Urssaf, Dreal, Direccte) a été initiée par Michel Cadot, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et de la zone de défense, a précisé Jean-René Vacher, secrétaire
général de la Zone de défense et de sécurité Sud.
Dans les quartiers sensibles, sur les autoroutes
Des contrôles avaient notamment lieu sur les autoroutes de la zone, dans des quartiers sensibles comme aux Moulins dans l'ouest de Nice ou encoredans des trains ou des casses auto.
Plus ça va, plus la délinquance est plurielle (...) et mobile. Cela impose aux services de l'Etat de travailler ensemble"
a expliqué M. Vacher.