Comme si le conflit taxis-VTC en France ne suffisait pas. A Monaco, les sociétés de taxis, de transport public routiers et de VTC non monégasques doivent désormais s’acquitter d’une vignette de 1800 euros par véhicule et par an pour prendre en charge des clients dans la Principauté.
C'est par cet arrêté Ministériel daté du 16 juin dernier que le Gouvernement monégasque a fixé les nouvelles règles pour le travail des taxis et VTC étrangers sur Monaco.
A partir du 1er juillet, ils devront s'acquitter d'une taxe de 1800 euros pour aller chercher des clients en Principauté. 720 euros pour ceux qui travailleront que pendant la période du Grand Prix. Le tout soumis à une demande d'autorisation préalable de 2 heures avant la prise en charge en été, 4 heures en hiver.Mesure de protectionnisme ou sauvegarde de l'activité ? Pas de réponse du côté du gouvernement princier.
Coté français, la colère a gagné toute la profession. A Monaco, 40% des VTC sont sous licence française. Pour le président régional, il s'agit d'un mauvais coup porté à la profession.
Les taxis français menacent, à terme, de ne plus assurer le transport des malades vers l'hôpital de Monaco et de demander que les taxis et les VTC monégasques soient interdit de travail sur le territoire français.
Le Gouvernement Princier aura réussi, sur ce dossier, à s'attirer les foudres des VTC et des taxis français.
Reportage : Bernard Peyrano, Jean-Marc Sara, Johann Gross
