Les débris de l'avion d'Air Algérie ont été repérés dans le nord du Mali. Une réunion de crise se tient ce matin à l'Elysée pour faire le point de la situation. 51 Français se trouvaient parmi les 116 passagers. Sept d'entre eux devaient se rendre à Marseille, après une escale à Alger.
La réunion de crise a débuté à 9 heures ce matin. Elle est destinée à faire le point en fonction des informations recueillies depuis que l'épave "désintégrée" de l'appareil a été localisée dans la région de Gossi au Mali, "à proximité de la frontière du Burkina Faso".
Selon le ministère de la Défense, les restes de l'appareil ont été repérés grâce à un drone d'observation français Reaper, basé à Niamey (Niger).
Un détachement terrestre d'une centaine de soldats français a quitté de nuit Gao, la plus grande ville du Nord Mali, pour se rendre sur les lieux, où il était attendu vendredi matin, a indiqué le ministère de la Défense.
"Compte tenu de l'état de l'avion, il est fort peu probable, voire exclu, qu'il y ait des survivants", a déclaré vendredi matin sur France 2 Frédéric Cuvillier, alors que Bernard Cazeneuve a estimé sur RTL que les conditions météorologiques constituaient "l'hypothèse la plus probable" de l'accident.
L'avion transportait 116 passagers, dont une cinquantaine de Français. Sept d'entre eux devaient se rendre à Marseille après une escale à Alger. Leurs trois familles les attendaient à l'aéroport Marseille-Provence. Une cellule psychologique a été mise en place hier pour les assister.