Marine Le Pen a prononcé un discours de clôture de 40 minutes de lors de l'université d'été du FN de la jeunesse. La présidente du parti d'extrême droite, en a profité pour rappeler l'enjeu des élections sénatoriales pour le Front National.
La présidente du Front national Marine Le Pen a qualifié dimanche à Fréjus (Var) de "capitales" les élections sénatoriales du 28 septembre "face au danger" de la politique suivie par le gouvernement et appelé les élus ruraux à voter pour ses candidats. Ces élections "sont capitales pour lancer un signal d'espérance très fort face au danger de cette politique" a lancé Mme Le Pen qui clôturait l'Université d'été du Front national de la jeunesse qui se tenait dans une des dix villes remportées par le FN en mars lors des élections municipales. "Les élus ruraux subissent de plein fouet les insécurités y compris institutionnelles."Vous savez qu'il va y avoir des élections mais on ne sait pas comment elles s'appellent, on ne connaît pas les circonscriptions et on ne sait même pas la date à laquelle elles auront lieu", Marine Le Pen, présidente du Front National.
Pas d'élection secondaire pour le FN
"Vous savez qu'il va y avoir des élections mais on ne sait pas comment elles s'appellent, on ne connaît pas les circonscriptions et on ne sait même pas la date à laquelle elles auront lieu", s'est désolée la patronne du FN, faisant référence aux élections départementales et régionales et dont la date précise, courant 2015 a priori, est pour l'instant inconnue.
D'après la dirigeante d'extrême droite, "les élus patriotes sont les seuls évidemment à même d'apporter un souffle nouveau à cette Chambre haute endormie et déconnectée du territoire" et ils vont "défendre efficacement" les élus ruraux.
Mme Le Pen a ainsi lancé un appel "aux conseillers municipaux, ruraux, maires de petite commune, conseillers généraux et régionaux : vous qui êtes dégoutés par "l'UMPS" n'hésitez pas, n'hésitez plus, votez pour les idées patriotes !"
Le FN n'a jamais eu de sénateur
Alors que le parti n'a jamais eu de représentant au Palais du Luxembourg, la députée européenne a estimé que "pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, nous avons l'occasion de faire entrer des élus patriotes au Sénat". En privé, les dirigeants FN n'ont toutefois que des espoirs modérés. D'ailleurs, la patronne du FN n'avait jusqu'ici été guère diserte sur le sujet. "Il est vrai que ce mode de scrutin indirect ne nous avantage guère, l'+UMPS+ raflant les sièges à coup de subventions et de promesses jamais tenues", a-t-elle lancé, avant de dire son espoir de "créer à nouveau la surprise", après les dix villes glanées aux municipales et la première place aux européennes en mai.