Excès de pluie cet hiver, sécheresse au printemps, les producteurs d'olive du Var ne sont pas au bout de leur peine. Depuis quelques semaines une attaque de mouche met en péril la production, également touchée par un inquiétant champignon.
La mouche de l’olive (Bactrocera oleae) est un ravageur responsable de dégâts substantiels dans le bassin méditerranéen. En effet, les femelles une fois fécondées se mettennt à la recherche d'olives.Elles incisent la peau de l'olive avec l'extrémité de leur trompe, aspire le jus de l'olive puis, en se retournant, introduit l'œuf sous la peau.
Après une incubation de l'oeuf de 2 à 4 jours, la larve se développe pendant quinze jours dans la baie où elle creuse des galeries.
Les dégâts liés aux attaques de mouches de l'olive sont conséquents : Mûrissement plus rapide des olives piquées qui provoquent une chute plus précoce des olives sur le sol, augmentation du taux d’acidité de l’huile qui peut se traduire par une mauvaise conservation.
Les moyens de lutte comme souvent sont de deux ordres :
- Lutte Chimique : La liste des produits homologués pour ce ravageur est disponible sur le site internet http://e-phy.agriculture.gouv.fr
- Lutte biologique : Le principe de cette est de créer une barrière physique sur les olives afin d’éviter que la mouche ne se pose pour y pondre, plus d'infos
Les explications d'Alexandre Dequidt, Jean-Paul bierlein et Claire Delannoy :
Intervenants : Rémi Pécout - Chambre d'agriculture du Var, Anthony Bérenguier - Oléiculteur - Le Moulin de Callas.