15 ans de réclusion requis contre Christophe Morat

L'avocate générale Martine Assonion a requis ce jeudi 15 ans de réclusion criminelle contre Christophe Morat, l'homme jugé depuis lundi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour avoir transmis le VIH sciemment et en récidive.

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Christophe Morat, l'homme jugé depuis lundi pour avoir sciemment contaminé une femme du VIH, et en avoir exposé cinq autres, n'a pas convaincu l'avocate générale Martine Assonion. Ce matin, lors de son réquisitoire, elle a réclamé 15 ans de réclusion criminelle contre l'accusé. Prenant en compte son état de récidive. Ce dernier avait déjà été définitivement condamné en 2005 pour des faits similaires à 6 ans d'emprisonnement.
L'avocate générale dépeint Christophe Morat comme un homme "théâtral, comédien", "charmeur, séducteur", mais qui possède "deux personnalités", le "tendre" et le personnage "abject, qui parle de manière dure".

"On sent que sous ses allures policées, c'est quelqu'un de violent, de virulent"


souligne-t-elle, rappelant la froideur et le "dédain", dans ses réactions lorsque certaines de ses partenaires apprennent qu'il est séropositif et qu'il les a ainsi exposées à un risque.
Elle va revenir longuement sur les multiples aventures sexuelles de l'accusé dès sa sortie de prison, entre 2008 et 2011 . "M. Morat est en chasse", avance-t-elle.
"Il va rapidement retrouver le même mode de fonctionnement qu'il avait avant la prison" et continuer son oeuvre destructrice.
"Paroles, paroles,  il y en a eu beaucoup dans la procédure, avec beaucoup de femmes", estime-t-elle.
Elle affirme aussi que Christophe Morat "connaissait tous les modes de transmission" du VIH, alors que certaines partenaires ont raconté comment il prétendait qu'il n'y avait "pas de risques" puisque il n'éjaculait pas en elles.

"Lorsqu'il l'a dit sa séropositivité à l'une d'entre elles, il a quand même donné des informations fallacieuses"


s'insurge-t-elle.
L'accusé est jugé pour "administration volontaire de substances nuisibles" à plusieurs femmes, ayant entraîné pour l'une d'entre elles, contaminée, "une mutilation ou une infirmité permanente", "avec préméditation et en état de récidive légale".

durée de la vidéo : 00h01mn33s
©INA

 

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