Deux hommes en procès pour vol, séquestration et viol

Deux hommes accusés d'avoir violé en 2012 à Marseille une jeune femme séquestrée pendant trois heures et demie dans son appartement, où ils l'avaient menée de force pour la cambrioler, comparaissent ce vendredi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.

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Deux hommes, confondus par leur ADN, comparaissent jusqu'à mardi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Ils sont poursuivis pour viol, séquestration et cambriolage.
Le 15 mars 2012, Laurene, alors âgée de 30 ans, regagnait son domicile vers 22H00 dans le centre de Marseille quand elle est suivie dans le hall de son immeuble par ses deux agresseurs. Armés de couteaux, ils lui dérobent immédiatement son ordinateur portable et sa carte bleue, dont ils lui extorquent le code.
Ils la contraignent ensuite à monter avec eux dans son appartement, où l'un d'eux, selon l'accusation, ferme les volets pour qu'ils ne soient pas vus. Ils fouillent son logement, à la recherche de bijoux ou d'argent, puis font des allers-retours vers l'extérieur pour retirer de l'argent avec sa carte bancaire.
La jeune femme (seule avec un de ses agresseurs) subit alors un premier viol, puis un second lorsque le deuxième homme revient.

"Elle veut que ça se termine, elle en est à réfléchir à des solutions comme le suicide, elle pense de toute façon qu'elle va y rester"


explique son avocate Elsa Bruschi.
Selon l'accusation, environ trois quarts d'heure après ces viols, vers 01H30, les deux hommes finissent par partir, en emportant des sacs et une grosse valise, dans lesquels ils mettent notamment des téléphones portables, une chaîne hifi, un téléviseur, un appareil photo et un GPS.
Très choquée, Laurene se réfugie chez ses parents, qui alertent la police.
Ses agresseurs présumés (deux Algériens vivant en France sans titre de séjour) seront retrouvés quelques semaines plus tard, grâce notamment à des traces ADN retrouvés sur les lieux des faits, selon l'accusation.
Les deux accusés, formellement reconnus par la victime et qui sont en détention provisoire depuis mai 2012, ont reconnu les faits dans leur ensemble, même si l'un et l'autre ont tenté de minimiser leur rôle dans le viol en désignant l'autre comme l'instigateur de ces faits.
Laurene aborde ce procès "pas du tout dans une démarche d'apaisement ou de pardon", poursuit Me Bruschi: "Elle est dans une véritable colère, pas dans le pathos, elle ne pleure pas. Elle raconte tout avec une distance assez impressionnante".
Le procès doit durer jusqu'à mardi. Ses deux agresseurs présumés sont poursuivis pour viol commis sous la menace d'une arme, vol avec arme, enlèvement et séquestration et escroquerie et encourent 20 ans de réclusion.
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