Le procès du Chef de service de la police municipale de Cagnes-sur-Mer, accusé de harcèlement et d'agressions sexuelles s'est déroulé aujourd'hui au tribunal de Grasse. Le jugement a été placé en délibéré et le tribunal rendra sa décision le 26 novembre.
Les faits reprochés à Philippe Defachelle, chef de service de la police municipale de Cagnes-sur-Mer, remontent à 2011. Il est accusé d'agression sexuelle et de harcèlement sexuel sur quatre femmes. C'est une lettre anonyme postée cette année qui a déclenché l'enquête présentée devant le tribunal. Un article sur le blog du Syndicat de Défense des policiers municipaux, posté en septembre 2014, avait révélé l'affaire au public.
Le directeur de la police nie l'ensemble des faits qui lui sont reprochés. Son avocat s'étonne que des faits aussi anciens resurgissent et évoque une cabale interne au service. Philippe Defachelle comparaissait libre et n'a pas été suspendu de ses fonctions.
En théorie, l'accusé risque jusqu'à 5 ans de prison et 75 000€ d'amende, mais le parquet n'a requis qu'entre 8 et 10 mois de prison avec sursis associés à un an de suspension de fonction. Le jugement a été mis en délibéré et le tribunal rendra sa décision le 26 novembre.