L'adjoint au maire de Marseille, Didier Réault (UMP) a été condamné à 1000 euros d'amende avec sursis. Il était poursuivi pour un tweet jugé discriminatoire envers les Roms. Il devra également verser des dommages et intérêts au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
L'adjoint (UMP) au maire de Marseille Didier Réault, poursuivi pour un tweet jugé discriminatoire à l'encontre des Roms, a été condamné jeudi à Marseille à 1.000 euros d'amende avec sursis, a annoncé son avocate, Me Catherine Martini.
Didier Réault devra également verser 600 euros de dommages et intérêts au Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), partie civile.
L'association avait cité l'élu, à l'époque conseiller municipal, à comparaître pour "incitation à la haine, discrimination et violence" après un message qu'il avait envoyé le 8 juin 2013 sur le réseau social Twitter.
Retweetant une information sur un jet de cocktails Molotov contre un campement de Roms à Hellemmes (Nord), près de Lille, il avait ajouté au message: "Bientôt à Marseille #Capelette pour la même action", en allusion à un bidonville du 10e arrondissement.
Me Martini s'est dite satisfaite de cette "peine de principe" pour ce qu'elle estime être "une maladresse d'expression, et annoncé que son client ne ferait pas appel.
Elle a expliqué que le message s'inscrivait "dans un contexte bien particulier, puisque 48 heures avant, il était interpellé par des habitants de ce quartier sur le camp de Roms".