L'information est tombée sur le site de "La Marseillaise". Le quotidien marseillais crée en 1944 sera mis demain en cessation de paiement avec une demande de redressement judiciaire.
Le journal n'a pas réussi à faire face à "une chute brutale de la publicité" dans un contexte de crise économique.
Un petit texte sur le site de la Marseillaise, signé du PDG du quotidien, Jean-Louis Bousquet, informe de cette nouvelle brutale : une déclaration de cessation de paiement sera déposée demain au tribunal de commerce de Marseille, avec une demande de redressement judiciaire, "dans l'espoir de préserver notre titre".
"La crise économique, doublée d’une crise de la presse et d’une chute brutale de la publicité, nous contraint à cette démarche pour préserver la continuité de notre titre", explique Jean-Louis Bousquet.
"Fort de notre histoire de 70 ans, du dévouement de l’ensemble du personnel et de celui de nos lecteurs, nous avons la conviction que nous pouvons dominer cette épreuve, comme nous en avons dominé d’autres".
« La Marseillaise » continuera d’exister et restera le journal du Sud qui porte les idéaux progressistes de transformation sociale, en appui sur une information locale, départementale et régionale, poursuit le PDG du journal. C’est un défi qui s’ouvre à nous et que, ensemble, nous relèverons".
La nouvelle a été annoncée aujourd'hui aux représentants du personnel par le Comité d'entreprise du journal.
Cette année, le journal avait cumulé 3,5 millions d'euros de déficit.
Le journal, qui continue de paraître normalement, emploie 210 salariés à Marseille et dans le grand Sud.