Par la voie d'un communiqué, Patrick Mennucci a réagi à la création du parti politique de Jean-Noël Guérini La Force du 13.
Dans un communiqué adressé aux rédactions, Patrick Mennucci réagi à la création hier de La Force du 13, le nouveau parti de Jean-Noel Guérini :
A cette occasion il a une nouvelle fois démontré par son discours que son parti se positionne sans ambiguïté à la droite de l’échiquier politique. Multipliant les attaques contre la politique du gouvernement et celle du président de la République, il s'est également opposé frontalement à la politique du conseil régional dirigé par Michel Vauzelle. Il a notamment critiqué l'application de loi garantissant 25% de logements sociaux par commune."
Patrick Mennucci dénonce aussi la démagogie de l'ex-patron du PS dans les Bouches-Rhônes :
Hier soir il est allé encore plus loin dans la démagogie, dans le localisme et dans la justification de l'égoïsme a l'égard des territoires les plus pauvres des Bouches-du-Rhône dans le localisme et dans la justification de l'égoïsme a l'égard des territoires les plus pauvres des Bouches-du-Rhône. Son opposition obsessionnelle à la Métropole n'est justifiée que par la peur de perdre son pouvoir fondé sur le clientélisme."
L'élu marseillais demande aux conseillers généraux de choisir leur camp :
Les conseillers généraux souhaitant une alliance avec Jean-Noël Guerini en prétextant qu'il serait de gauche n'ont maintenant plus d'argument. L'alliance entre Jean-Noël Guerini et le parti Socialiste étant impossible ces derniers devront maintenant faire un choix."
Patrick Mennuci annonce enfin qu'il souhaite des sanctions pour les conseillers généraux socialistes qui se sont ralliés ouvertement au Président Guérini :
En dépit des consignes de Jean-Christophe Cambadelis, premier secretaire du parti socialiste, un certain nombre de conseillers généraux socialistes et même deux députés étaient non seulement présents hier à la réunion de « La force du 13 »mais lui ont manifesté leur soutien explicite en s'exhibant sur la tribune. J'ai saisi la haute autorité du PS (présidée par Jean-Pierre Mignard) pour qu'elle sanctionne ce manque de loyauté."
