Dans notre dossier du dimanche "Paroles de femmes", il est question de femmes des cités, inquiètes pour leurs enfants face au problème de la drogue et aux risques de dérives religieuses extrémistes. Des femmes qui ne baissent pas les bras et montent des activités pour conserver le lien social.
Notre dossier du dimanche se penche ce soir dans notre journal de 19h, sur les femmes de familles issues de l'immigration magrébine. Elles nous livrent leurs inquiétudes face aux mauvaises fréquentations de leurs enfants et aux dérives religieuses extrémistes.Dans ces cités d'hommes, elles ont décidé de prendre en main leur avenir et celui de leurs enfants en créant des associations, mettant en place des ateliers…principalement pour créer du lien social.
Nos journalistes Valérie Smadja et Sylvie Garat se sont rendues dans deux cités de Marignane, Le Florida park, une cité oubliée, mais où une femme vient de créer une association, puis dans la cité La Chaume où fonctionne une association depuis 1 an …
Invitée pour discuter de ce dossier :Nassera Benmarnia, militante active dans les cités (ex-association de l'union des familles musulmanes).
Elle a été élevée dans une cité, dans le sud ouest. A son époque dit-elle, "il n'y avait pas d'esprit ghetto, toutes les communautés étaient mélangées".
Aujourd'hui, selon Nassera Benmarnia, dans ces cités les femmes doivent mener le combat sur trois fronts : être femme, être issue de l'immigration, être musulmane.