Bébé échoué à Saint-Tropez : la piste d'un infanticide en Italie privilégiée

Le corps de l'enfant, âgé d'environ un an, avait été découvert mardi en milieu d'après-midi sur une plage de Saint-Tropez. La police italienne a arrêté une femme russe qui aurait délibérément noyé son bébé à Bordighera près de San Remo.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Selon les premières constatations, il s'agit d'un "petit garçon d'environ un an qui aurait été rejeté par la mer", a indiqué la gendarmerie dans un communiqué. C'est une promeneuse qui a fait la macabre découverte sur la plage des Salins.

Des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie se sont rendus sur place et "des analyses ADN sont en cours", avait auparavant déclaré à l'AFP un porte-parole de la gendarmerie.

"On suppose que le courant est arrivé d'Italie", avait expliqué ce porte-parole. Selon une source proche du dossier, le bébé a été noyé par sa mère, d'origine russe, qui a été arrêtée jeudi dans la zone d'Imperia, en Ligurie (nord-ouest de l'Italie), et a reconnu l'infanticide.

Le bébé noyé par sa mère

"C'est la piste privilégiée", a indiqué cette source, précisant que des analyses ADN devaient confirmer qu'il s'agissait bien du même enfant, prénommé Semyon. Selon la procureure italienne Grazia Pradella, cette femme est sortie de l'hôtel où elle logeait à Bordighera, près de Vintimille, filmée par les caméras de surveillance.

Elle a pris une voiture et après s'être arrêtée sur la côte à Bussana, a pris l'enfant dans un porte-bébé et a nagé dans la mer sur quelques centaines de mètres. "Quand elle s'est rendu compte que l'enfant était mort, elle a détaché le porte-bébé et l'a laissé partir à la dérive", a expliqué la procureure lors d'une conférence de presse.

"La femme pensait que son enfant souffrait des mêmes pathologies que sa mère à elle - épilepsie et schizophrénie - et tout cela parce que les jours précédents il avait eu des réactions physiques en raison de sa première dent", a-t-elle ajouté.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information